16 décembre 2016

Quand tu crois que tout va mieux...


Ça continue...



Quand tout le monde part, ce fameux jour déjà si éprouvant, vers 20h, 
les sages-femmes viennent flasher Bébélou: 


"Il doit aller sous les lampes, il fait une jaunisse".


Et là, même si ce n'est pas grand chose en soi (surtout comparé au reste de la journée), 
Je m'effondre, s'en est trop. STOP.
Quand est-ce que l'on va pouvoir profiter de ce bonheur?


Ils en profitent pour lui faire une prise de sang, le pédiatre le trouvant faible le matin même:


"Il a une infection materno-foetale, son taux de CRP est bien élevé, 
il doit se faire soigner par perfusion d'antibiotiques, 
durant 7 jours 3x3 seringues par jour."






Je suis seule, Papalou est déjà rentré et travaille le lendemain matin,
 c'est dur, TRES dur, pourquoi ça ne s'arrête pas? 
Je n'arrive plus à encaisser.
Bébélou était là, pourquoi n'avons-nous pas droit au bonheur maintenant?


Le pédiatre vient en me rassurant qu'une fois les antibiotiques pris tout ira mieux.
Je ne l'ai pas avec moi dans la chambre cette nuit-là,
on lui a posé sa perf et il est sous les lampes
et je le vis très mal.
Je ne suis même pas allé le voir, je n'arrivais plus.
Aujourd'hui je le regrette énormément.
Mon bébé avait tellement besoin de moi à ce moment-là.


Le lendemain matin, on m'annonce notre transfert en pédiatrie.
Je l'ai très mal pris, encore un coup dur.
J'aurai tellement aimé rester en maternité, dans ce milieu de naissance,
où j'ai été tellement bien accueilli, où je me sentais tellement bien.
Cet endroit où les mamans se retrouvent logiquement après l'accouchement.

Au lieu d'aller en pédiatrie, ce milieu d'enfants malades.
Pour moi ça n'allait pas de pair avec la naissance d'un bébé.
Surtout pas après cet accouchement de rêve.

Et puis la peur que Bébélou tombe encore plus malade,
avec toutes les bronchiolites dans le service.
Mais je n'ai pas eu le choix.

Nous voilà en pédiatrie, il y a du bruit, il fait froid, je me sens seule.
C'est le jour et la nuit avec la maternité.
 
Je ne peux pas habiller correctement Bébélou à cause de sa perf,
le début de l'allaitement est dur et je n'ai pas beaucoup de soutien.
Les visites étaient vraiment limitées à la famille proche, pour éviter les microbes,
Bébélou étant déjà faible.






Autant vous dire que j'ai très mal vécu ce passage en Pédiatrie
avec un matin, où j'ai dû déshabiller entièrement Bébélou 4 fois pour les soins,
une fois du pédiatre, une fois de l'infirmière, puis la pesée puis le bain.......
Et ce lit à barreaux qui m'a traumatisé!







Je n'avais qu'une hâte : rentrer en famille à la maison.


Heureusement, une fois rentrée chez nous,
nous pouvions savourer à 3 notre BONHEUR,
et tout allait mieux.




Article rédigé avec beaucoup d'émotions,
comme à chaque fois que je pense à ce passage de notre vie.
J'ai d'ailleurs quelques trous noirs de cette période,
certains moments où je suis incapable de me souvenir....


2 commentaires:

  1. ça a vraiment pas du être facile toutes ses mauvaises nouvelles accumulées :( ma cousine n'a pas pu être avec son bébé la 1ère nuit, elle l'a très mal vécu et lui aussi, il a encore des "séquelles" alors qu'il a 2 an maintenant. Heureusement après on essaye d'oublier les mauvais moments pour ne garder que les bons moments en tête.

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    1. Non en effet c était vraiment dur... j ai eu beaucoup de mal et j en ais encore... mais il faut avancer et comme dit ça va mieux maintenant heureusement 😉

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